La famille de Brice est aisée, ce dernier vit donc sa vie de gosse de riche en organisant des fêtes sans arrêt, ponctuées par le clou de la soirée où les invités tentent de « casser » Brice. Mais si c’est lui qui casse ! Hop ! tout droit au fond de la piscine.
Brice de Nice possède un scénario larmoyant de nullité, les idées de gag sont tellement stupides que finalement, on trouve ça vraiment très drôle. A ce stade-ci, ce n’est même plus du premier degré tant la bêtise est inattendue. Et le pire, c’est que ça marche. On rit grassement mais plus sans doute de la stupidité du scénario que du gag en lui-même. Comment est-il possible d’avoir réuni les fonds nécessaires pour sortir une imbécillité pareille ?

Dans l’ensemble, c’est plutôt mal filmé, mal joué et surtout mal monté : très incohérent. Brice de Nice est plus une succession de sketch qui a fini en film. Cependant, vous ne passerez sans doute pas un mauvais moment. Je ne me suis pas spécialement ennuyé, mais ce n’est clairement ce qu’on peut appeler un film très abouti même si l’on peut pressentir que certaines répliques, à l’instar d’un Wazaaa ou d’un « C’est okay » des visiteurs, risquent d’alimenter les conversations dans les cours de récré ou aux réceptions de l’ambassadeur, oui, celui des Ferrero. En bref, de quoi faire un petit effet de mode avant de repartir définitivement chez les ringards. Brice, je t’ai cassé !
